Il est important de préserver son énergie afin de la transmettre correctement à ses collaborateurs et/ou collègues. Le bien-être professionnel est au cœur de l’actualité. Avec la Covid-19 nous avons pu repérer et mesurer la réalité de la souffrance psychique et physique au travail. Le mal-être au bureau est un vrai fléau social : selon certaines études, 50 % de la population mondiale est en mauvaise santé et la majeure partie des employés témoignent d’une mauvaise ambiance dans leur entreprise. En effet, l’isolement, la solitude, la communication difficile, la fatigue et surtout le déni de ces problématiques sont des symptômes courants. Au final, seulement une personne sur 10 est engagée dans son environnement professionnel. Malheureusement de nos jours, les cadres en général cachent leur épuisement car il est synonyme de faiblesse. Le bien-être au travail procure des émotions positives : elles favorisent l’attention et stimulent notre créativité.
Qu’il s’agisse de tables de ping-pong, de cours de yoga ou d’espaces de détente, l’arrivée de ces nouvelles activités en entreprise se nomme le « happiness management ». C’est au début des années 2010 que des sociétés de la Silicone Valley ont estimé que des distributeurs de bonbons et des murs d’escalade étaient nécessaires au bien-être de leurs employés. En plus des paniers de basket, certaines entreprises possèdent des toboggans (Yahoo), des vacances illimitées (Netflix), des salles de sport privées (Google) ou même des séances de « botox » moins chères (Chesapeake).
Toutes ces pratiques sont mises en place afin d’améliorer la productivité : se sentir heureux au travail l’augmente de 12 %.
Comment aborder la notion de bien-être au travail dans son entreprise ?
La première étape consiste à recueillir les points de vue des employés sur leurs conditions de travail et leurs ressentis. L’écoute est une qualité primordiale pour que les individus se sentent valorisés et impliqués. Afin de dynamiser les performances individuelles et collectives, l’échange doit être favorisé entre les managers et les équipes par des points mensuels par exemple. La mise en œuvre d’une politique de bien-être a un impact important sur la motivation et réduit les risques psychosociaux.
Renforcer l’engagement de ses collaborateurs
Depuis des années, les managers pensent qu’il suffit de passer par des primes pour conserver la motivation des salariés. Or, pour optimiser la performance d’un individu, il doit trouver du sens à son travail et se sentir considéré au sein de l’entreprise.
Mettre en avant les espaces de collaboration professionnelle est une bonne solution visant à améliorer le relationnel dans un groupe, en créant des évènements propices à la solidarité. Ainsi, des jeux favorisant la cohésion et des sorties récréatives pour améliorer l’esprit d’équipe peuvent être des techniques efficaces pour rapprocher les collaborateurs et améliorer leurs relations.
Ces pratiques aident à faire évoluer le climat dans la société et doivent être ajoutées à plus de responsabilisation pour les employés. Faire confiance est sans conteste un bon moyen d’instaurer un climat de bienveillance dans l’entreprise.
Éviter le stress et la pression pour le bien-être au travail
Aujourd’hui, la gestion du stress est un passage incontournable dans la politique de bien-être au travail. Des psychologues et cellules d’écoute doivent être mis en place pour identifier les facteurs d’angoisse et prendre en charge les salariés susceptibles de faire un burn-out.
La formation des managers doit être assurée en parallèle, afin de les sensibiliser au stress chronique pouvant aller jusqu’à l’épuisement professionnel.
Petit à petit, les entreprises ouvrent des postes entièrement dédiés au bien-être et à la joie en entreprise : le « happiness manager ». La qualité de vie sur le lieu de travail passe également par une culture d’entreprise bienveillante. Pour ce faire, la diffusion d’huiles essentielles (comme la lavande), les massages Amma assis et la méditation limitent le stress.
La gestion des ressources humaines doit se pencher sur la question de l’accompagnement à travers de nouvelles formes de travail. L’usage des outils collaboratifs est extrêmement puissant pour envisager d’autres façons de travailler à distance, ensemble et en autonomie. Avec le développement du télétravail aujourd’hui, la confiance est primordiale et permet aux collaborateurs d’avoir plus de responsabilités.
Que mettre en place pour améliorer la qualité de vie au travail ?
Sensibilisez vos équipes à un bon état de forme au travail en les encadrant par des professionnels à travers une multitude d’activités. De nombreuses entreprises mettent à disposition des coachs et des salles de sport pour leurs salariés : du cardio, de la zumba, de la danse ou des animations bien-être (méditation, sophrologie, réflexologie, conférence sur la nutrition, etc.). Mettre à disposition des fruits ou même de la musique douce favorisant la concentration permet également d’améliorer la qualité de vie au bureau. Avec le développement du télétravail, les entreprises doivent s’organiser différemment : les activités s’appliquent aussi à distance avec des séances en visioconférence grâce à Zoom ou Teams par exemple.
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